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voyage onirique en irlande

27 mars 2013

Une pluie d'étoiles

L'Irlande. L'Ailleurs land. Où les étoiles tombent du ciel en plein jour. Une étoile, quand ça tombe du ciel, en Irlande, ça flotte un peu. C'est tellement léger que ça se pose sur les toile d'araignée sans la détruire. Ca ne fait que l'effroler. En Irlande, c'est comme ça qu'on peut appercevoir des amas d'étoiles sur des amas de toiles d'araignée. Une étoile, quand ça tombe sur ta main, ça fait un peu des chatouilles, un peu, avant de disparaître en recouvrant ta peau. Un peu comme une bulle de savon. Ca fait rêver. Ca fait écrire, et ça fait parler aussi. Une étoile, c'est blanc et transparent à la fois. C'est léger et lourd. C'est froid et brûlant. Une pluie d'étoile, ça ne détrempe pas le sol, la tête, la fenêtre ou les coeurs. Une pluie d'étoiles, ça tombe du ciel, et c'est tout. Pas assez puissante pour faire des arc-en-ciel, elle se fait pourtant une place dans cette nature. Elle l'apprivoise et lui donne sa couleur. Blanc et transparent en même temps. Elle lui donne son odeur. La recouvre jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une trace. Une pluie d'étoiles en plein jour, ça a quelque chose de magique et d'inattendu. Ce qui est sûr, c'est que ça ne laisse pas indifferent. #All the stars are fadded away#
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27 mars 2013

Dédicace à T. T comme Toi.

Ok. Bah oui. Laisse toi du temps. Et puis essaye de penser au jour où tu pourras retirer tous les bénéfices. Oublier les choses qui t'ont fait souffrire. Tu pourras éclabousser les autres de bonheur. Tous ceux qui n'y croit pas. Qui pensent qu'ils vivent dans un désert, trop de soleil, que des mirages. Pense au jour où ta tête se relèvera toute seule. Où tu regardera ce chagrin dans les yeux, avec dédain et une certaine grandeur. Tu es en vie. Tu souffres, mais tu te sens vivre. Tu sens ton coeur dans ton ventre, parce qu'il te fait mal. Il se gonfle comme une mongolfière, d'air glacial. Mais au moins, tu es en vie. Tu le sens. Tu le sais. Tu le vis. Alors, imagine le jour où tu pourras reposer ta tête, ton coeur, ton bagage, sur mon épaule. Imagine le soulagement qui t'emplira. La chaleur. Imagine que tu auras dominé tout ça. Imagine que le pire est derrière toi. Que le bonheur est à venir. Devient humaniste. Eclabousse les de bonheur. Prouve leur qu'il existe, ce putain de bonheur utopique, lyrique, poétique, dramatique. Imagine toi rire. Et vouloir rire. Ou non, pas vouloir rire, mais rire sans le vouloir. Imagine toi. Tant qu'on imagine, on rêve. Et puis quand on cesse de rêver, on meurt. Eclabousse les de tes rêves. De grandeur. De bonheur. Ecoute moi. Je ne suis pas la voix de la raison. Je laisse ça aux grandes personnes. Je ne suis pas non plus la voix de ta conscience. Je ne fais pas la morale (mon amour?). Je suis la voix de l'optimisme. De la naïveté. De l'enchantement. Pour que jamais tu ne sois désenchanté. Ils te diront tous : pars loin, oublie, ça n'en vaut pas la peine. Ils ne voudront pas de tes roses, parce que les roses, ça a des épines. Ca pique les doigts. Je ne te dirai pas d'oublier. Je te dirai de t'en souvenir. De te rapoeler de ce chagrin qui fait grossir ton coeur. Qui emplit ton âme. Et qui te fais te sentir en vie. Il n'y a que le chagrin et l'amour qui te rendent en vie. Qui te font ressentir cette vie. Le chagrin, tu le connais. L'amour est aux abonnés absents. Alors, ne laisse pas le vide confortable qui donne l'impression aux gens sans coeur que ça n'est pas si douloureux, te remplir. Quand ce chagrin sera parti, regarde le dans les yeux, enchante toi de ne plus avoir à le supporter. Le bonheur, c'est du chagrin qui se repose. Moi je peux juste te dire que, 3 en cloque, c'est un chiffre rond. (enfin je te le dirai quand j'aurai retrouver ma foutue inspiration!!) A T. T comme Toi. Le bonheur, c'est juste du chagrin qui se repose. Et comme rien n'existe sans son contraire, il faut bien avoir connu le chagrin avant de le sentir s'en aller. N'oublie pas de sourire. Ils ne veulent pas de tes larmes, eux. Signé : cette voix de l'optimisme. De la naïveté. De l'enchantement. Qui ne veut pas te voir désenchanté. Take care !
21 mars 2013

Le postman

Aujourd'hui, j'ai rencontré le postman. Le postman, tu le vois tous les jours, sauf que tu ne le regardes jamais. Tu ne fais que l'attendre, désirer ou redouter le courrier qu'il va t'apporter. Un flot d'émotions contradictoires m'a soudain ému. Des souvenirs. Des mirages. Des mensonges grifonnés sur une feuille de papier. Rien que des illusions. Du temps où la génération pigeon prenait son envol. Faisait le saut de l'ange du haut de son plongeon. Et se jetait dans la gueule du loup affamé. Le postman, parfois, t'attends, t'espères son van blanc et vert. Et puis après, une fois que tu tiens l'envelope blanche et froissée dans ta main tremblante, que tu ne peux plus quitter des yeux cette écriture penchée, le postman, tu l'as vite oublié. Alors, aujourd'hui, quand j'ai vu sa camionnette s'arrêter au portail, derrière le rideau de pluie qui dégoulinait le lond des vitres, je me suis souvenue d'un temps où l'espoir existait encore. Où on ne l'avait pas piétiné, écrasé, renversé, éparpillé et saccager avant de le jeter avec sa boîte de Pandore. Je me suis souvenue des beaux jours où, à l'heure du déjeuner, le postman, on le guettait. On le désirait. Et jamais on ne l'a remercié. Aujourd'hui, le postman est passé. Mais aujourd'hui, on ne s'est pas précipité vers le portail pour récupérer le courrier. On n'a pas levé la main pour le saluer. On a juste détourner les yeux, pour ne plus penser. Ne plus se souvenir. Et puis un jour, arrêter de respirer. L'espoir fait vivre. Oui. Peut être. Le postman vous le dira. Mais l'espérance est maîtresse de souffrance. Oui. La vie vous l'apprendra. A part ça, aujourd'hui, on m'a demandé en mariage. Non mais allô quoi (c'est comme ça que vous dites, maintenant, en France?)! Funny, isn't it?
18 mars 2013

L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

Récit d'un autre jour. Récit d'une vielle veille. D'un hier qui n'existera plus demain...

 

Rues désertes. 9h du matin. Des cadavres de manèges qui se reflètent dans l'eau. Des cadavres de verres qui ont connu la chaleur d'une main qui les tient. Qui réfléchissent le prisme d'un rayon de soleil timide, maintenant, et teinteent leur contenu d'un matin cuisant d'une cuite de la veille.

Assise sur le port. 10h30. Regardant les bateaux immobiles. Regardant un peu les courageux faire leur footing, ou les chiens lever leur patte gauche, le National Anthem résonne soudain dans les airs de toute la ville. Pour réveiller les concitoyens, et les étrangers, de partout et d'ailleurs. 1 minute. Et puis le silence, encore. 1 minute. Pour leur rappeler, au cas où ils l'auraient oublié, qu'aujourd'hui, le soleil brille sur l'Irlande. Sur une Irlande en fête. Fière de sa culture. Sur un peuple en congés. Today, it's Saint Patrick's Day.

12h30. Les musiques de danse irlandaise rappellent le peuple à la tradition. L'humanité est venue au monde pour danser. Les musiques résonnent dans les rues, autrefois désertes, depuis plusieurs heures déjà. Devant moi, une fée piétinne. Je crois bien qu'elle danse, elle aussi. Un chapeau pointu (turlututu?) aux couleurs du drapeau. Mi-fée-mi-farfadet. Des péruques. Des drapeaux. Des pins et des confetis. Des écharpes. C'est tout ce que montre cette ville qui s'est toute entière drappée de vert et d'oranger.

Une parade. Que j'ai pas loupé cette fois. Je ne me réveillerai pas le lendemain en sursaut et en disant, trop déçue : " Mais, on a pas vu la cavalcade!!!!" Personne ne me répondra, en riant, un peu désespéré :"Mais Marieke, on était dans la cavalcade. Les chars nous suivaient." Non.

18h53. Une cigarette. Deux briquets. Un copain. Deux étrangers. Qui attendent un bus. Qui va arriver.Une bouteille de vodka. Une deuxième cigarette. Un briquet pour deux. Un échange de numéros. Une poignée de main. Des roses virtuelles. Je me suis fait un copain!

12 mars 2013

My own Triviale Poursuite

("on ne permet de dire qu'à ceux qui ne peuvent rien. Je dédie cet article à ceux qui n'ont jamais la parole.") Let's make my own Trivial Poursuite. Pourquoi le "t" de "castel" est-il muet? Pourquoi les piverts n'ont-ils jamais mal à la tête? Pourquoi la neige au printemps? Pourquoi les points d'interrogation? Pourquoi les chiens aboient-ils? Pour quoi l'être humain? Pourquoi le ciel est-il bleu? Pourquoi les fleurs ont-elles une odeur? Pourquoi les pigeons roucoulent-il? Pourquoi les voyages forment-ils la jeunesse? Pourquoi on est jamais sérieux quand on a 17 ans? Pourquoi imaginer c'est bien? Pourquoi les coccinelles sont-elles toujours des femelles? Pourquoi les poissons font-ils des bulles? Pourquoi les balons explosent-ils? Pourquoi tu t'en vas? Qui est Jack dans Jack à dit? Pourquoi l'écriture? Pourquoi les guillemets? Pourquoi les gens mentent-ils souvent? Pourquoi le sexe c'est sale? Pourquoi pas la prostitution? C'est quoi le bonheur, les amis? C'est quoi l'absence? Pourquoi pipi au lit? Pourquoi il fait froid? Qu'y a-t-il après le beau temps? Pourquoi le mal du pays? Pourquoi un abge ou un démon? Pourquoi la vie, les amis? Let's find a solution! #il n'y a jamais de questions idiotes, que des réponses cons#
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9 mars 2013

surprise!!!!!!!!

Tu souris. Ton oeil sourit, tes oreilles sourient, tes dents éclatent de rire, ta bouche tire un trait fin au milieu de ton visage, elle sourit aussi. Fière de tes premières chaussures, des tennis roses, parce que le rose, c'est so girly!, tu souris. Tout ton corps sourit. Tu frappes des mains, tes mais éclatent de rire, elles aussi. Tu souris, et tu me fais sourir.

Tu lèves la tête. Tes deux yeux écarquillés me regardent. Tu souris encore. "Time to play!", chantonne ma voix, parce qu'en chantant, c'est toujours mieux qu'en parlant. Moi, tu me laisses me ridiculiser en faisant des bruits d'animaux. Moooo comme la vache, le chat, lui, c'est Miaoww, Croak dit la grenouille (on pense jamais au crapaud dans ce genre de jeu), Woooof, lui tu le connais, c'est le chien, et le petit dernier : Baaaaa. Ton préféré, le mouton! Et toi, tu me laisses me ridiculiser, comme ça. Et toi, tu souris, encore.

Tu baisses la tête. Tu la poses sur mes genoux. Tu veux faire des galipettes. Attention à ton cou!! Tu baisses la tête. Tu lèves un pied. Ton pied souris.

Tu te relèves. Et tu m'annonces, très sérieusement, dans ton charabia à toi. Bahimuog. Fufafe. Et tu souris.

 

 

Traduction : J'ai fait caca. Régales toi!!!

 

#Les bébés gazouillent tous dans la même langue.#

28 février 2013

Entre chien et loup

Le comble quand on se prend pour un chat perché? Aller marcher entre chien et loup.

Le ciel se recouvre d'un léger voile blanchâtre. Des éléphants roses, aux formes étranges, légèrement rougissant de la voir descendre de son arbre comme ça, se baladent dans les cieux. Les odeurs de fumier, que dégagent l'herbe sèche, inhabituée à tant de jours sans pluie, n'atteignent même plus le bout de son nez. Bientôt, elle n'y verra pas plus loin que le point lumineux qu'elle tient dans sa main et dont elle respire la fumée à pleins poumons.

Entre chien et loup, on confondrait presque Jim Carrey et Nicolas Cage, mais elle s'en fou, puisqu'elle elle, le jour ne l'éclaire pas plus sur cette distinction. 

Entre chien et loup, son inspiration réapparaît par magie, et elle se surprend à faire des plans sur la comète, comète qui s'approche de son univers dangereusement. C'est ça l'avenir, ça se rapproche toujours, mais ça n'arrive jamais.

Entre chien et loup, elle lève la tête au dessus de son étoile, elle joue à cache-cache avec la Lune. C'est la Lune qui gagne. C'est toujours la Lune qui gagne. La Lune, elle a tout l'univers pour se cacher, et même encore plus. C'est un peu de la triche. Mais elle s'en fiche. 

En fait, entre chien et loup, les idées sont plus claires. Tes yeux s'obscurcissent, ton esprit prend le relais, et tu vis dans ton imagination. Et tant que tu imagines, tu es en vie. Tant que tu es en vie, tu imagines.

22 février 2013

Et dire qu'il y en a qui comptent les moutons...

Ici, les moutons, c'est le jour qu'on les compte. Pour rester éveiller. Pour ne pas s'endormir au volant de sa poussette. Pour divertir les enfants quand tu veux qu'ils ouvrent la bouche pour avaler leur purée de "beans&potatoes"... Bref, y en a qui compte les moutons pour s'endormir. Ici, en AilleursLand, on compte les moutons pour ne pas dormir. Moi, depuis 3 nuits, en m'endormant, je réfléchis à une question, pour le moins existentielle : pour mes cours, je prends des cahiers (un différent pour chaque matière) ou des feuilles que je range dans un trieur? Dilemne cornélien (ou racinien, à voir, mais en tous cas assez tragique). Et oui, on prépare son retour en France les amis... Bonsoir, ça fait... pfiou... années que je suis pas allée à l'école... Et le pire dans tout ça, c'est qu'après 3 nuits d'intense réflexion à peser le pour et le contre entre ces 2 possibilités pour prendre des notes, bah j'ai toujours pas trouvé la solution... Douce nuit mes amis! En attendant, 11 en cloque, je vous souhaite à tous une nuit onirique! A vos crayons (et cahiers ou feuilles volantes?).
16 février 2013

Hiroshima, mon Amour!

Un léger tremblement de terre. Ton genou qui se décroise, et se recroise. Des fourmis qui remontent légèrement le long des tibias. Un léger tremblement. La couleur de la terre. Un nuage lacté. Une voix. Une voie lactée. Un léger tremblement. Un monde qui s'écroule, presque. Un murmure. Un éclat. Un nuage lacté. Et la couleur de la terre. Une explosion toute en retenue. Une implosion à nu. Tes genoux qui se croisent. Le temps s'accélère. Un éclat. Un rire. La fumée d'une cigarette. Et d'une autre. Un papier froissé. Quelques mots gribouillés. Le talent qui exagère. Qui explose. Qui se met à nu. Et puis du sucre dans un Latte Maciatto. Une bome lactée. Un nuage sucré. Et puis la couleur de la terre.
26 janvier 2013

You are my sunshine

"Marieke, j'ai un truc à te dire : je te rendrai heureuse!" Toi, tu te brosses tranquilement les dents, tu te démaquilles (ça veut dire tu retires ton masque de la normalité que t'avais enfilé pour te fondre tranquilement dans cette foule citadine, et à la place tu gardes ta peau fraiche prête à endosser différents rôles. Tu es toujours une actrice sans talent.). Donc t'es dans la salle de bain, tu fais tes affaires, t'émèrges. Et là, soudainement, t'entends ça. "Marieke, j'ai un truc à te dire : je te rendrai heureuse.". Une voix solennelle, intimidante, prononcée par une bouche, 2 lèvres hautes comme 3 pommes et 1 prune. Des lèvres dont l'âge, bien qu'il change tous les jours, peut encore se compter sur les 2 doigts d'une main. Tu vois son reflet dans le miroir. Le dentifrice coule sur ton menton. T'en perds ton anglais, et ton français aussi. Tu te souviendras de ce moment. De cette déclaration. Candeur. Fraicheur. Et dents blanches. Haleine fraiche. Et l'oeil qui pétille. La vérité, si elle existe, sort de la bouche des enfants de deux ans. Parce qu'un enfant de deux ans, ça connait pas encore le mensonge. Ca sait pas encore te dire seulement ce que tu veux entendre. Un enfant de deux ans, ça passe la journée à te demander si tu es "happy", même quand tu viens de le gronder, et que tes yeux et ton front sont froncés, face à ce visage lisse. Happy? C'est peut être ça, aussi, le bonheur. "Marieke, j'ai un truc à te dire : je te rendrai heureuse." #You are my sunshine, my only sunshine, You make me happy when skies are grey. You never know dear, how much I love you, Please, don't take my sunshine away.#
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