Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
voyage onirique en irlande
13 décembre 2012

On reconnait le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va

C'est pas le dernier des imbéciles celui qui a dit ça...

Mais il aurait dû rajouter quelque chose. En fait, on reconnait le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va, la première fois qu'on l'a rencontré, et qu'il est parti. Parce que rien n'existe sans son contraire, on s'est rendu compte qu'on était heureux quand on ressent le manque de bonheur, le non-bonheur. Et comme l'homme est un animal sociable, certes, mais surtout un être cérébral voué au progrès, bah une fois que t'as goûté au bonheur, et que t'as goûté à son absence, tu devrais être capable de le voir venir quand il repointe le bout de son nez. Alors là, tu l'attrapes, tu l'uses, tu le déchires, tu l'uses encore, jusqu'à ce qu'il se disloque comme un parapluie à 3 sous, et puis, au premier coup de vent, il s'envole, par le premier avion. Mais au moins, t'auras craché ta vie sur lui, t'auras dégueulé de joie, t'auras mouillé ton froc de jouissance, t'auras vécu et tu te seras senti vivre.

Si le bonheur croise ta route, le laisse pas te passer sous le nez, attrapes le, prends sa main, et laisse le partir quand il décide de tracer son chemin, parce que s'il n'y avait pas d'absence de bonheur, bah, chéri, le bonheur n'existerai pas non plus.

On reconnait le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va, la première fois. 

"Là sont vos idées sociales, vos désirs excessifs, vos intempérances, vos joies qui tuent, vos douleurs qui font trop vivre; car le mal n'est peut-être qu'un violent plaisir. Qui pourrait déterminer le point où la volupté devient le mal et celui où le mal est encore la volupté? Les plus vives lumières du mondeidéal ne caressent-elles pas la vue tandis que les plus douces ténèbres physiques la blessent toujours."

 

#Une chauve-souris aimait un parapluie...#

Publicité
Publicité
Commentaires
voyage onirique en irlande
Publicité
Archives
Publicité