Le système ORL

Cet article a un objectif bien plus profond que son titre ne veut le montrer. En effet, le vrai thème étant, en vrai, peut-on écrire sur tout? Hé oui, ce soir, je me sens comme l'âme de mes plus jeunes années, où des questions existentielles ou pseudo-philosophico-sémantico-littéraire (vous en voulez plus?) se cachaient à tous les coins de pages. Donc en fait, je me demandais si je pouvais publier un article sur mon système ORL qui a crié "Oh meurtre!" toute la journée et qui ne me laisse que peu de répis à l'heure actuel. Bah oui, parce que quand tes synus sont bouchés comme des tuyaux rouillés, que tes yeux sortent de leur orbite, et qu'au lieu d'être ces belles billes bleus pleins de cils et pétillants que vous connaissez, ils sont deux champignons vénéneux, violets (parce que rouge + bleu = violet), que leurs courbes autrefois bien déssinées s'applatissent pour former un trait bidon et fatigué («La courbe de ses yeux fait le tour de mon coeur»), bah tu peux peut être te permettre d'en faire un article sur ton blog absurde. Ne parlons pas de mon nez. Enfin si, parlons-en. Balayé de peaux mortes, rouge et sanguinolant, mon petit nez de poupée n'est plus ce qu'il était avant. Mes oreilles sifflent et sont presque aussi bouchées que mes nasaux, ce qui fait de moi, non seulement une fille moche en pyjama, mais en plus à moitié sourde, presqu'aveugle, sans odorat. Mais j'ai une hyper-sensibilité au niveau du toucher, ce qui me dessert en fait, puisque je ne supporte plus le contact physique avec mes deux petits... Mode épave enclenché. Hé vous savez quoi? Je crois qu'on peut vraiment écrire sur son système ORL bouché. PS: J'ai la crève. PPS: J'ai mangé deux oranges aujourd'hui. PPPS: Je vous aime, mes amis, et je n'ai pas changé, en vrai.