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voyage onirique en irlande
29 décembre 2012

Point. A la ligne.

"La vie, c'est comme une boîte de chocolats. Tu sais jamais sur quoi tu vas tomber."

En vrai, la vie, c'est parfois plus amer qu'une boîte de chocolats qu'on t'offre pour Noël. Parfois, la vie, c'est comme une dictée. Une dictée. Point. A la ligne. Jusqu'au point final.

Parfois, dans la vie, tu trébuches sur des accords de participes passés, qui ne seront plus au présent, jamais. Tu trébuches comme ça, parfois tu déchires ta copie, et puis tu recommences. T'en baves, tu doutes, et puis c'est quand tu reprends confiance que la faute arrive. Tu te relis pas. Tu trébuches comme ça. La vie, c'est comme une dictée à l'encre indélébile. Débile. Point. A la ligne.

Parfois, t'as l'angoisse de la page blanche, t'as l'angoisse de l'orthographe. Point. A la ligne. Jusqu'au point final.

Tu trébuches sur des relations inexpliquées, inexplicables, tu t'accroches à l'idée de l'exception. L'exception qui confirme la règle. Rien n'existe sans son contraire. Tu trébuches. Tu t'accroches à l'exceptionnel, à l'extraordinnaire. Tu sais que la fiction est plus cruelle que la réalité. Que plus tu rêves, plus le réveil sera dure. Point. Final. Tu l'attendais.

Parce que vous cultivez ensemble ce culte tragique pour le mélodrame. Parce que tu te sens dans la peau de cette héroïne tragique. Parce que "3' en cloque", c'est un chiffre rond, qui t'emêche de dormir. Parce qu'il t'a fait rêver, espérer, désepéremment. Parce qu'il était le gardien de tes illusions. Parce que tu as connu le désenchantement. Parce que t'es pas loin de l'indigestion. Parce que la vie, c'est pas toujours comme une boîte de chocolat. Vide. Parce que tu es extra-lucide. Parce qu'il y a comme un accrochement moral aux "happy-ending". Parce que tu penses mériter ton conte de fée. Parce que le Prince Charmant est mort. Parce qu'il n'y aura plus d'idylle. Parce que le bonheur ne se mérite pas. Parce que tu as le vertige du "plus jamais". Parce que tu t'es envolée. Parce qu'il t'a remplacée. Point. Final.

 

"En vérité, il ne comprenait rien. Il acquiesçait pour une autre raison. Pour l'étrange lueur dans les yeux de la femme. Pour l'absolue netteté de l'instant, échappant à toute ananlyse, à toute raison."

 

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